Le SBGH, conscient que la gestion d’une rivière doit s’accomplir avec tous les acteurs du territoire,

réalise depuis plusieurs années des projets avec les agriculteurs.

QUELQUES ACTIONS DU SBGH CONCERNANT LE MILIEU AGRICOLE

PSE
(PAIEMENT POUR SERVICES ENVIRONNEMENTAUX)

L’objectif de l’agence de l’eau est d’expérimenter la faisabilité d’une rémunération des services environnementaux rendus par des agriculteurs. Les zones choisies, prioritaires pour les enjeux eau et biodiversité notamment en zone de polyculture-élevage, disposent encore de prairies naturelles en quantité suffisante mais ces dernières sont menacées du fait des changements des systèmes et des pratiques agricoles comme l’intensification de systèmes d’élevage ou l’abandon de celui-ci au profit des cultures qui favorisent l’érosion et les transferts de polluants vers les milieux.

PAEC
(PROJETS AGRO-ENVIRONNEMENTAUX ET CLIMATIQUES)

Depuis 2017, le SBGH dépose des dossiers PAEC. Ces PAEC, à double dimension agricole et environnementale, établis sur le périmètre du bassin versant de l’Hers Vif, consistent à la contractualisation de MAEC (Mesures Agro-Environnementales et Climatiques) sur 5 ans avec les agriculteurs (sur la base du volontariat), visant ainsi à la préservation des milieux humides mais aussi d’espèces d’intérêt national.

ABREUVEMENT BÉTAIL HORS COURS D’EAU

LE SBGH accompagne les agriculteurs riverains des cours d’eau du bassin versant qui souhaitent aménager des points d’abreuvement en dehors de la rivière.

QUELS INTÉRÊTS POUR LES AGRICULTEURS ?

LA SANTÉ ANIMALE

L’abreuvement direct dans le cours d’eau favorise l’apparition de maladies ou le développement de certains comportements problématiques : développement du piétin, blessure aux pattes, salmonellose, mammites, douve du foie, etc...

PRODUCTIVITÉ

Les animaux se développent moins et moins vite si la qualité de l’eau est mauvaise. A contrario, des études ont démontré, dans les élevages laitiers par exemple, une augmentation de production laitière de 1 à 9 % et un gain de poids de 5 à 30 % chez les veaux et bovins d’un an, dans les exploitations ayant aménagé des points d’abreuvement hors cours d’eau.

POUR LA CHARGE DE TRAVAIL

L’aménagement de points d’abreuvement permet de clôturer l’ensemble d’une parcelle et ainsi limiter la surveillance des animaux et de diminuer fortement les risques de noyade ou d’enlisement. De même, l’utilisation de certains dispositifs d’abreuvement (pompes à museau) peut faciliter la mise en œuvre d’un système de paissance en rotation.